Billet d\'Humeur

De l'or dans tes yeux

Chaque matin, lorsque tu t’éveilles au monde,
Je sens mon cœur retrouver de ses couleurs.
Ton sourire joyeux, de l’or dans tes yeux,
Le miel de ta voix, et le tendre rosé de tes joues.
Tous les ingrédients sont réunis,
Dans ton petit corps rempli de ressentis.

Ton cœur si précieux et fragile,
Les larmes cendrées de tes colères,
La ferveur enflammée de ton caractère,
Et toujours de l’or dans tes yeux graciles.
Cette force immense qui nous réunit,
Cet amour inconditionnel qui vibre.

J’espère que la vie nous fera grandir,
Dans ta vie de fils et d’homme,
Dans ma vie de maman et de femme.
Et qu’au rythme de nos humeurs,
Je t’apprendrai les valeurs de la vie,

De l’or dans tes yeux,
Une valeur inestimable dans mon cœur,
Cette foi immense qui m’envahit,
Le bonheur que je veux voir briller dans ta vie.

 


07/05/2012
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Le droit d'être soi

Quel combat difficile que celui d'être soi - et de le rester - dans un monde où tout et tous nous limitent à donner une image de nous qui ne nous correspond pas forcément. 

 

On nous colle des étiquettes, sous prétexte que ce sont celles qui nous vont le mieux. Et quand enfin on arrive, après moultes jeux de rôles, à correspondre à cette étiquette et que l'on s'aperçoit que cela ne nous ressemble pas, on sent un profond mal-être nous envahir et une seule envie nous hante... redevenir nous-même. Et c'est souvent à ce moment précis que l'on nous trouve étrange, changé, différent... bref on nous préférait avant! Quel est donc le but de cette manoeuvre étrange???

 

Pourtant, être soi devrait être un acte naturel, spontané, totalement en harmonie avec nos énergies. Alors pourquoi se compliquer la tâche? Parce que parfois, on croise la route de personnes qui pensent nous faire le plus grand bien en nous dictant qui être, comment agir, pour leur meilleure convenance, pour leur permettre d'avoir un rôle à jouer. Mais que devient notre vraie personnalité dans tout ça? Comment la dissimuler au mieux pour qu'elle n'empiète pas sur ce beau rôle de non-soi? L'étouffer? La dénigrer? La mettre de côté pour plus tard, au cas où? Comment sortir indemne d'une telle souffrance que l'on s'inflige à soi-même mais également aux autres?

 

Etre soi devrait faire partie des leçons obligatoires dès le plus jeune âge. Cela limiterait grandement les dégâts dès l'âge adulte arrivé. Que de personnes frustrées, déçues, souffrantes, éteintes sous l'emprise de gens qui leur veulent du bien. Mais du bien pour qui? Qui d'autre que nous-même peut mieux connaître ce qui plaît, ce qui fait plaisir, ce qui fait évoluer et rayonner. 

 

Peut-être avons-nous des leçons à tirer de ces identités volées, de ces images de nous qui ne nous renvoient qu'au néant, de ces cris de souffrance que nous étouffons trop souvent pour permettre à d'autres de ne pas perdre la face.

 

 Etre soi est un droit ! 

 

 

 


13/03/2012
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Les couleurs de l'amour

Entre les orages et les zones lumineuses de la vie, l’amour fluctue au gré des couleurs, telle une vague qui tantôt s’écume, tantôt reste limpide et calme, ou encore qui fonce à l’assaut des rochers.

 

L’amour n’est pas statique et immuable. Il respire, il vit, il évolue et toujours il se revêtit de la couleur qui le respecte le plus dans l’instant présent. Car l’amour a cette inépuisable force de ne jamais s’appesantir sur le passé ni de se projeter dans l’avenir. Non, l’amour, le vrai, l’inconditionnel, se vit au présent, continuellement. Pourquoi tenter de faire revivre des sentiments passés ou penser à ceux qui viendront, alors que l’instant fugace du présent nous offre toutes ses richesses, pour peu que nous prenions la peine de le savourer et de nous en imprégner.

 

L’amour reste toujours fidèle à lui-même, c’est pour cette raison qu’il se pare des couleurs qui lui donneront le mieux consistance. Certains jours, il rayonne de son plus beau jaune, pour ensoleiller nos vies. D’autres jours, il se couvre de rouge parce que nos sentiments sont en danger ou incompris ; c’est un signal qu’il nous envoie pour que nous ne nous égarions pas. D’autres fois encore, il se teinte de vert, lorsque l’équilibre est trouvé et que rien ne peut s’y opposer. A certains moments, il deviendra translucide et pâle, lorsque ses énergies seront faibles, que le doute l’envahira.

 

Si nous pouvons comprendre la force de vie de cet amour, nous pourrons, en toute conscience, mieux l’apprivoiser, mieux le vivre, d’abord en nous, et ensuite vers les autres. Car ce n’est que lorsque nous respectons et vivons pleinement cet amour que nous pouvons sans limite aucune le partager autour de nous.


27/02/2012
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L'ombre de moi-même

J'ai besoin de votre aide... si vous croisez l'ombre de moi-même, dites-lui que je ne lui en veux pas. Qu'elle n'aurait pas dû me quitter si brutalement, sans que je puisse lui donner la moindre explication sur mes nouveaux choix de vie. Mais que je respecte sa décision.

 

Elle et moi avons été très proches à un certain moment, très fusionnelles, amies dans le sombre malheur quotidien. Pour nous rassurer mutuellement, nous avons emprunté ensemble les chemins labyrinthiques du doute, et ensemble nous nous sommes retrouvées face à un mur. Il ne restait plus qu'à faire marche arrière et reprendre le chemin inverse afin de savoir quelle était la cause de cet échec.

 

Je l'ai vraiment adorée, parce qu'elle me montrait combien la souffrance, quand on l'apprivoise, nous apprend qu'elle est nécessaire pour pouvoir retrouver le chemin de la sérénité. Qu'il ne faut pas l'étouffer, la cacher, mais au contraire la laisser parler, car c'est la seule route qui mène à la paix.

 

Souvent, nous nous parlions, dans la pénombre rassurante de la nuit, moi à travers les pleurs et les pensées sombres, elle, en me prouvant que je n'étais plus maître de ma vie. Elle me tenait la main lorsque je plongeais encore plus profondément vers des idées obscures. Comme si cela lui permettait de prendre consistance et relief.

 

Mais c'était sans compter sur ma force de vie. Celle qui apparaît soudainement dans un dernier souffle de croyance, lorsque j'atteins la niveau le plus bas de la non-vie et que j'emploie mes dernières énergies à recréer une personne qui ne ressemble qu'à moi-même. Pas une marionnette, pas une poupée de chiffon, pas une plante d'ornement... non, juste moi-même, avec mes qualités, avec mes défauts. Une JE à respecter telle qu'elle se présente, car plus jamais je ne m'effacerai pour vous offrir un simili-bonheur, un placebo d'amour. Je veux juste être MOI dans toute la splendeur de la vie, dans le sang qui coule de bonheur, dans le partage de petits bouts de moi que je n'abandonnerai plus jamais aux illusions, au paraître, à l'oubli de qui je suis vraiment.

 

Dites bien à l'ombre de moi-même de prendre soin d'elle, et que si elle le souhaite, je serai toujours là pour lui montrer le chemin vers la vie. Je lui dois bien ça.

 

 

 

 


12/02/2012
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La pluie

Je n'ai jamais trouvé la pluie aussi belle que ce matin.

Comme si elle était soudainement symbolique à mes yeux.

Je la contemple et j'ai le sentiment qu'elle tombe comme autant de larmes que j'aurais souhaité verser.

Elle lave de ses gouttes translucides les instants du passé pour permettre de créer un présent fugitif.

Elle pose sa mélodie aquatique délicatement pour que mes oreilles prennent conscience de la nature qui s'éveille.

Elle me donne envie de la rejoindre, de marcher pieds nus sur l'herbe, le visage offert au ciel et de crier cette liberté que je retiens férocement en moi. 

J'apprécie la symétrie des échos qu'elle forme sur chaque surface plane, comme si elle me titillait en me montrant sa perfection. 

Elle me fait rêver à des moments de vie que je n'ai pas encore vécus mais qui peut-être un jour prendront forme...

Et puis, tout le monde le sait, après la pluie, vient toujours le beau temps... 


08/01/2012
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